Porté par les nobles et les aristocrates, on l’appelait corps baleiné. Ce qui importait était de maintenir le corps droit et de marquer la finesse de la taille. Il était entièrement baleiné, avec des bretelles, fermé devant et lacé dans le dos (ce qui nécessitait l’aide d’un domestique). C’était un vêtement de dessous, réalisé en toile de lin et parfois recouvert de soie, qui se portait sur la chemise et sous la robe, laissant parfois apparaitre la pièce d’estomac (le devant) si les bords de la robe ne se rejoignaient pas.
Il apparait que les paysannes, artisanes et autres travailleuses ne portaient pas de corps à baleines, leur travail ne le permettant évidemment pas. Elles portaient un corselet assez près du corps, qui mettait en valeur la taille et soutenait la poitrine. Ce vêtement visible avec (maxi 4) ou sans baleines, à bretelles était porté sur la chemise et était lacé devant par la personne même qui le portait. Il était constitué de toile de chanvre, de lin ou parfois de cuir pour lui donner de la tenue. (sources : Histoire du costume en occident. F. Boucher. Ed. Flammarion. 1965 et http://viepaysanneautrefois.free.fr/chapitres/ch06/619_CTPSousVetCorsets_740a752.pdf)
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La Bobine (ou Sofi Loran) est créatrice textile installée à Binic-Etables/Mer (22) Archives
Juin 2018
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